mercredi 19 juin 2013

Triathlon M de Kruth-Wildenstein

Nous y avions déjà participé l'an passé, là aussi sous un soleil radieux, et c'est en partie cette épreuve qui nous a convaincue de poursuivre dans le triathlon, du fait de la beauté du cadre, l'épreuve vélo qui emprunte un superbe parcours, et l'ambiance qui y était très conviviale.

Après le triathlon de Chalain la semaine précédente, prête à prendre ma revanche en natation, et à nouveau appliquer les bons conseils que je peux recevoir les derniers temps pour corriger mes défauts techniques en course à pied, en participant à quelques entraînements au club de Belfort, où je signerais en Septembre prochain, pour pouvoir m’entraîner dans un cadre favorable (coach, ambiance, proximité...).

Rendez-vous donc au lac de Kruth, au fond de la vallée de Thann en Alsace. Un cadre idéal pour un triathlon, et un parcours vélo corsé, avec montée de col, puis ascension jusqu’à la route des crêtes qui surplombe la vallée, par une route un peu plus raide : 850m de D+ pour 50kms.




La récompense de l'ascension à vélo : la vue sur la lac où nous venons de nager, depuis la route des crêtes


On retrouve sur l'épreuve des  amis, anciens collègues de travail qui ont toujours suivi mes aventures, et qui sont  venus là s’essayer au triathlon, seul ou en relais : comme quoi, le triathlon, malgré la difficulté que l'enchaînement des trois disciplines évoque, donne envie de se lancer des défis et attire du monde ! Bravo à eux !!!

A priori, la gagne semblait difficile, avec la vainqueur de l’an passé, Céline Feder, qui a fait 5ème aux championnats de France LD il y a un mois (soit une place devant ma concurrente la semaine passée, on monte d’un cran !). Le but pour moi était déjà de me sentir plus à l’aise en natation. En vélo, profiter à fond de ce tracé dur, mais magique ! Et en course à pied, m’appliquer avant tout.

Course à rebondissement


La natation s’est bien déroulée : j’ai choisi de rapidement me mettre sur le côté, quitte à faire un peu plus de distance, pour pouvoir nager correctement et pas perdre d’énergie à devoir me battre, ou m’énerver parce qu’on me chatouille les pieds. Cette fois, j’ai du rythme, je ne subis pas, je remarque que je suis entourée de plusieurs filles et les filles nageant d’habitude assez bien, je me dis que je ne dois pas être trop mal. Je sors en 23’46, 52ème temps de la course, pas trop mal.

A vélo, j’imprime un bon rythme dans la première montée de col. David m’a rattrapé mais durant toute l'ascension, je peux l'apercevoir à quelques centaines de mètres.
Arrivée au col du Bramont, je suis avec Rebecca Kaltenmeier, une voisine allemande. Nous apercevons Céline un peu plus loin. A l’entame de la portion plus raide pour atteindre après quelques kilomètres la route des crêtes, "Becci" ré-accélère, reprends Céline, et continue au train jusqu’en haut. A 1km de la fin de l’ascension, j’ai aussi repris Céline, mais pas possible de revenir sur l’allemande, qui roulera très fort sur la route des crêtes et en descente.

Avec Céline, difficile de se départager sur la route des crêtes : avec un bon vélo de chrono et une position optimale pour elle, l'habitude de rouler avec cette configuration, elle est sans doute plus à l'aise sur le roulant que moi, plutôt habituée à rouler plus droite. Pour toutes les deux, rouler « ensemble » aura été source d’une bonne émulation, même si nous avons joué le jeu et ne nous sommes pas relayé. Dans la descente, j’essaie de gagner du temps dans les parties plus sinueuses, mais le petit écart est vite repris dès que nous arrivons en bas, pour le tour du lac.

Nous posons le vélo en même temps, et repartons pour la course à pied en synchro. Je ne me sens pas trop mal et étonnamment, Céline n’imprime pas le rythme que j’aurais imaginé. Nous faisons les 2 premiers kilomètres ensemble, puis je commence à avoir des crampes aux quadriceps. Je me mets un peu en retrait, et décide de gérer. Clairement, je n’avais pas prévu de me battre sur la course à pied et mentalement, je n’ai pas accroché. Peut-être la fatigue des derniers jours après pas mal d’entrainement, et aussi, la perspective des échéances à venir, où là, il faudra vraiment être à 100% et se dépasser. Au final, si j’ai essayé de m’appliquer sur la course à pied, j’aurais fait un temps moins bon que l’an passé, au-delà de la barrière psychologique des 45’ : 46’30. Je termine 47ème/233 arrivants, après 2h49 d'effort.

Bilan à l'approche des X-Terra


Ces deux courses m'auront permis d'acquérir un peu plus d'expérience pour l'enchaînement vélo-course à pied, et pour la natation, afin d'aborder plus sereinement les X-Terra. Même si mes chronos, hors vélo, n'ont pas été extraordinaires, j'ai pu batailler à l'avant, avec des filles au palmarès éloquent, fair-play et sympa, qui plus est. Toutes deux ont participé aux championnats de France LD à Calvi il y a un mois en se classant honorablement : c'est une épreuve qui m'aurait vraiment beaucoup tenté, pour l'effort, l'ambiance, le cadre...alors il faut peut-être y voir cela comme un signe et se dire que l'an prochain, ça serait sympa de préparer cette course (même si cela ne se déroulera peut-être pas là-bas...) ! On en reparlera après notre premier LD, celui de Gerardmer, prévu début Septembre...

David, quant à lui, s'est très bien classé sur ces 2 courses en terminant 39ème à chaque fois : une course à pied moins bonne que moi (sic !) mais une natation vraiment honorable pour quelqu'un qui s'est mis à la natation sur le tard, puisqu'à chaque fois, quand je quitte la zone de transition, David arrivait à son vélo (soit environ 30'' d'écart). Comme quoi, la natation ne doit pas être un frein pour débuter tard le triathlon.

Maintenant, place à l’affûtage : séance plus courtes, petites intensités, récupération, d’ici le X-Terra suisse : rendez-vous le 29 Juin !



1 commentaire:

  1. Ce fut pour moi une bonne expérience ! Très amusante ! Sans vous, je n’aurai pas osé… merci beaucoup. Bref, a refaire ou alors un X-Terra :-)
    Encore bravo pour ta course !

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