samedi 14 décembre 2013

Nouvelles hivernales

Peu de nouvelles sur ce blog depuis la fin de saison, il faut y remédier ;-)

L'automne est resté assez sportif, même si très très peu de vélo au programme, depuis le changement d'heure. C'est sans doute la première année que je ne coupe pas complètement durant plusieurs semaines, mais entretiens la forme au gré de la motivation. Le fait d'être en club contribue fortement à rester en activité, et les objectifs pour la saison prochaine aussi. Non pas qu'il faille s'entraîner beaucoup à l'heure actuelle, mais il y a surtout des progrès techniques à faire...et c'est le bon moment pour !

En natation tout d'abord ! Une à deux fois par semaine, je participe aux entraînements de natation de mon club, le trilion Belfort. De 20h30 à 22h...il faut être motivé, mais l'avantage, c'est qu'il n'y a pas foule dans les lignes d'eau. André, notre coach, reprend à peu près tout de ma technique de natation, qui s'est bien dégradée après des années à pratiquer peu, et sans suivi. Après presque 15 ans sans nager en club, je pense que les techniques ont aussi évolué. Du moins, j'apprends à l'heure actuelle beaucoup de choses que je n'ai jamais su ! C'est à la fois très motivant, parfois aussi un peu dur de voir que certains gestes sont difficiles à acquérir. Du coup, j'essaie de m'astreindre à 3 séances par semaine...mais j'ai parfois du mal à me caler sur les horaires d'ouverture des piscines et les créneaux non surchargés ! J'ai déjà senti des bons progrès : je suis plus à l'aise, j'ai gagné un peu de vitesse et d'efficacité.

Je cours environ 2 à 3 fois par semaine, souvent avec le club, où nous avons fait un bon cycle de musculation-course à pied, quelques travaux techniques, un peu de cardio aussi. D'une façon générale, je vois que cela me permet de garder un bon foncier : bonne récupération, les séries plus intensives passent bien en course à pied et natation.
Pour voir où je me situe à l'heure actuelle, j'ai participé à un 10km local assez réputé, puisqu'il y avait même des kenyans au départ ! Pour mon premier, hors triathlon, je n'ai pas réussi à passer sous les 40', à 12 petite secondes près. L'effort est plutôt bien passé malgré le fait de ne pas avoir couru depuis un moment, d'autant que j'ai vraiment dû me faire violence sur les derniers kilomètres pour tenir le rythme de ma collègue de club Sandrine :-) Je sens par contre que ma gestuelle me limite toujours, même si elle s'est vraiment bien améliorée cette année. J'ai toujours tendance à courir en force, chercher en avant et taper le pied un peu trop fort dès que je fatigue un peu. Ce qui fait que sur cette course, j'ai pu partir sur une bonne base de 39'30, mais j'ai perdu du temps en deuxième partie de course. Encourageant malgré tout !

A côté de ces efforts, des périodes assez chargées au travail, notamment en Novembre où les objectifs étaient plus importants. Une fatigue qui résultait de la saison et de notre rythme de vie bien cadencé, entre travail, entraînements, courses, et tout ce qui peut occuper une vie indépendante. Du coup, cet automne, nous avons pris le soin de ralentir notre rythme durant nos week-end : s'accorder du temps pour ne rien faire, rester tranquille, voir redécouvrir ce que c'est que parfois s'ennuyer un peu (ça, c'est utile pour vraiment retrouver l'envie !!!), cuisiner de bons petits plats plutôt que manger simple ou sur le pouce (ça, c'est plutôt mon envie à moi du moment !). Nous avons du coup mis de côté beaucoup de petits projets, mais c'était bénéfique. Vive la slow attitude :-) Le sport a été souvent pratiqué à titre de détente, d'évacuation des tensions, de maintient en forme...

Cet hiver, j'ai aussi décider de participer de temps en temps à l'encadrement des entraînements jeunes dans mon club de triathlon. A l'avenir, j'aimerais pouvoir le faire davantage, mais mon club ayant exprimé certains besoins, j'ai saisi l'occasion d'y participer de temps en temps, pour commencer. Ce samedi était ma première participation : natation puis bike-and-run, avec des enfants de 6 à 15 ans, avec dans l'encadrement deux autres triathlètes du club, qui possèdent des brevets, contrairement à moi. Heureusement que je reçois moi-même d'excellentes remarques en natation, sinon, il m'aurait été difficile d'apporter des conseils :-) C'est en tout cas très motivant de voir les jeunes se dépasser, progresser sur nos conseils, et repartir avec le sourire. On en oublie qu'on a parfois un peu froid dehors à les regarder, ou qu'on aimerait bien profiter de cette piscine à moitié vide, comme eux :-)))

Bonnes fêtes de fin d'année à tous ceux qui suivent mon blog malgré la trêve hivernale, profitez de vos familles, de vos amis et de tous les bons mets  ;-)








mercredi 16 octobre 2013

Parenthèse de fin de saison au Roc d'Azur

Après un mois de Septembre bien mou pour nous deux, nous avons hésité à participer au Roc d'Azur, où nous allons traditionnellement pour rouler au soleil, dans le massif des Maures, et retrouver toute la grande famille du VTT. Finalement, le besoin de prendre des petites vacances a pris le dessus. Sans regret, car nous nous sommes vraiment amusé à VTT, et puis revoir tout le petit monde du vélo nous a fait plaisir : une bonne parenthèse avant l'hiver !

"Pas de violence, c'est les vacances", donc zéro pression pour les courses auxquelles nous avons participé : Roc Pro le jeudi, Tri-Roc le dimanche. La forme ne semblait pas forcément au rendez-vous pour moi : bonne toux, qui m'a empêché de bien dormir pendant 5 jours. Parce qu'il existe des remèdes pour bien dormir dans ces cas-là, mais pas le droit ! Les tisanes gingembre-cannelle-citron-thym, le miel et l'oignon coupé placé sur la table de nuit (là, j'en connais qui se marrent... :-) ) n'ont pas été assez efficaces, cette fois ! :-)

La forme était tout de même au rendez-vous : j'ai retrouvé un bon influx nerveux après une baisse d'activité pendant 3 semaines, et une ou deux séances avec intensités courtes une semaine avant le Roc.
J'ai abordé le Roc Pro comme un petit entraînement et me suis finalement bien pris au jeu. Les sensations étaient bonnes et je me suis fait bien plaisir en pilotage...ce qui m'aura un peu manqué cette saison. Je termine 34ème et pas vraiment fatiguée après course, donc très satisfaite ! Pour David, tout bon aussi, avec une 11ème place !

Jusqu'à dimanche, salon, blablas... shooting photo avec Velovert dans l'Esterel, avec nos montures que nous avons rendu après le Roc : toujours de bons moments tranquilles loin de la foule dans un super cadre, avec nos amis de Velovert. Petit entraînement dans une mer calme samedi...ça change du Malsacy où on ressort parfois brun comme des ours. Top ! Malgré mon peu d'entraînement, je sens que ça ne va pas trop mal, j'ai un peu amélioré ma technique et c'est du coup plus plaisant de nager.

Finalement, bien motivée au départ de ce Tri-Roc dimanche matin où il ne faisait pas très chaud ! Les premiers 750m n'ont pas été des plus plaisants vers les bouées : je me suis retrouvée dans le paquet, à devoir défendre ma place...usant. La deuxième boucle aura été plus agréable.


A VTT, je sais qu'il ne faut pas perdre de temps, d'autant que c'est court. Dans les premiers kilomètres, je commence ma remontée. Je manque de finir à terre quand un concurrent, malgré le fait d'avoir prévenu de mon dépassement, me bouscule : complètement en équilibre sur lui, c'en était de peu ! Après m'avoir engueulé (quand même !), il est revenu s'excuser à l'arrivée (je préfère... :-)).
Je commence à remonter les places petit à petit. Quand j'arrive pour la troisième et la deuxième place, on est dans les portions les plus techniques, je sais que c'est là qu'il faut gagner du temps, je roule donc à bonne allure, trace droit dans les descentes...rarement roulé aussi vite cette saison ! Après avoir rejoint la piste cyclable, j'aperçois devant moi Kattrin Müller, qui est sortie bien loin devant moi en natation et que je ne pensais pas rattraper : trop bon ! Je sais que je n'ai aucune chance contre elle en course à pied, mais pour la forme, j'accélère encore un peu jusqu'au parc à vélo. Le speaker est un peu perdu...euh, c'est qui celle là ??? Je cherche..."Carolie Radensberg !" J'apprécie... :-)
En course à pied, les jambes sont là, je fais un bon premier tour. Mais au deuxième, je perds quelques places. Pas eu l'impression de baisser le régime, mais ça semble plutôt normal vu ma forme. Au final, 31ème tout de même, pas mécontente !

David m'a rattrapé sur la fin du VTT, paraît-il qu'il me suivait depuis un moment. Après la transition, je le croyais devant moi, mais monsieur aime bien prendre son temps, surtout quand il s'agit d'aborder la course à pied qu'il affectionne particulièrement. Il termine 56ème, un peu déçu de sa natation et course à pied.


Au final, une course sympa, un beau podium, sur un évènement qui reste emblématique. Pour le cadre, le salon, le monde qui s'y retrouve. Par contre, vraiment en retrait en terme d'organisation par rapport à tout ce qu'on a pu voir ailleurs cette année. Juste un exemple : pas de fleurs au podium, des goodies publicitaires en cadeau, distribués en vrac (pratique..). 60€ l'inscription et pas de ravitaillement digne de ce nom, pas de cadeau souvenir...il s'agit du même prix qu'à Xonrupt, mais mieux vaut ne pas rappeler la quantité de prestations que l'on a là-bas...

Cette fois, la saison est bien terminée.
Merci à tous ceux qui m'auront encouragé au long de cette saison, ceux qui m'auront aidé par leurs conseils.
Merci à ceux qui m'auront soutenu financièrement et/ou matériellement cette saison : Velovert, ROSE, Astérion, Rotor, Giro en particulier.
Merci à celles et ceux qui m'auront accueilli dans cette nouvelle discipline, merci à tous les concurrents et concurrentes cotoyées cette saison sur les X-Terra et autre, qui m'auront montré un bel état d'esprit.
Merci au club de Belfort de m'avoir accueilli en cours de saison pour passer de bons moments à l'entraînement.
J'ai aussi beaucoup apprécié pouvoir partager avec de nombreuses personnes cette nouvelle expérience, et donner envie à d'autres de tenter l'aventure et se surpasser : ils se reconnaîtront ! :-)

La news Velovert sur le Tri-Roc : http://www.velovert.com/information/7753/tri-roc-entre-plebiscite-et-polemique

dimanche 6 octobre 2013

Nouvelles de Septembre


Depuis le retour de vacances, le temps m'a un peu manqué pour alimenter le blog, entre des journées de travail bien remplies, un temps libre bien occupé entre sport et préparation de notre nouveau projet.

La fatigue s'est bien fait ressentir suite aux deux X-Terras et la reprise du travail. Nous avions prévu de faire le triathlon XL de Gerardmer, afin de découvrir cette distance et profiter d'un événement que tout le monde nous disait vraiment top. Après une légère coupure, j'ai donc repris les trois disciplines de façon assez légère, en faisant tout de même un semi-marathon à l'entrainement 2 semaines avant pour me préparer psychologiquement : depuis la maison, on part au plus loin en 50 minutes environ, puis, on revient comme on peut ! Plus dur pour les jambes que pour le souffle !

Gerardmer : terre de triathlon XXL

On commence à bien connaître ce petit coin des Vosges, et cette organisation, car c'est la même que pour le X-Terra de Xonrupt...en plus grand ! Nous apprécions aussi vraiment le coin, situé à 1h30 de chez nous, où nous avons passé des vacances entre amis l'an passé. J'apprécie beaucoup les Vosges, sans doute parce que j'y ai beaucoup marché en famille depuis toute petite. Les forêts ont souvent un côté un peu magique, entre sources, végétation abondante et rochers en tout genre.

Si Gerardmer restait dans mes souvenirs comme la sortie détente avec papi-mamie quand j'étais gamine, avec pédalo, bateau et glace, cette année, le programme s'annonçait nettement moins reposant ! 1,9km de natation dans le lac, 93km de vélo en trois boucles, avec 1900m de D+ annoncé, 21km en trois boucles autour du lac.

Départ à 9h30 avec une météo assez incertaine, mais le soleil commençait à faire son apparition. Je pars en première ligne, m'étant inscrite en catégorie Pro, pensant au départ faire dans les 10...n'y croyant absolument plus en voyant les têtes d'affiche au départ ! Néanmoins, je me dis qu'en partant un peu avant les 1500 concurrents présents au départ, la natation serait plus tranquille : pas vraiment, car ils sont partis en même temps que nous ! Du coup, je panique un peu pendant quelques instants, le temps de faire ma place et me dégager de ceux qui tentaient de me grimper dessus. Je remarque au bout de quelques instants que j'ai complètement zigzagué, me retrouvant à 100m plus à droite que là où je devais être, et je crois reconnaître Becci, qui m'avait bien dit qu'elle prendrait le départ tout à droite. Je garde le cap cette fois. Sortie à l'australienne, reste 400m : je la joue tactique et me mettant dans la vague d'un concurrent, et ça paye : je nage plus vite, avec moins d'effort pendant bien 300m, ce qui me permet de sortir pas trop loin (261ème).

Le départ...

Sur le vélo, je retrouve Becci et me réjouis de pouvoir rouler en sa compagnie. Je perds le contact quelques kilomètres plus loin dans la première descente, me relâchant plus qu'elle, et ne la reverrais plus.Le parcours est extra, en terme de dénivelé et paysage. On passe par des lacs, des vallées sauvages, un col, des descentes rapides avec des courbes sympas. La route est fermée, on roule donc vraiment en sécurité.
Au bout d'un tour, je me rends compte que ça va être long : dire qu'on termine par un semi ! Pas le gros moral aujourd'hui, je suis peut-être venue un peu trop en dilettante...
Dans le second tour, je me fais reprendre par une concurrente. Je décide de m'accrocher, je reprends du temps en descente et en montée, où je suis à l'aise. Reste le plat où je n'avance guère : pas puissante la Coco ! Dans une montée, nous somme côte à côte, elle me dit alors "You're a very strong cyclist !" et me montre qu'au cardio, elle est à bloc. Du coup, pour me distancer sur le plat, toutes les tactiques sont bonnes : elle remonte de roue en roue devant moi : le drafting n'est pas autorisé, mais les arbitres, ce jour-là, ne sanctionnent pas à la vue de telle pratique. Dommage pour ceux qui s'évertuent à respecter les règles, tant mieux pour celles qui courent pour de grosses primes...

Passage par une belle vallée sauvage


Je gère mon effort jusqu'au bout de ces 93km et enfile les baskets. Les jambes sont bonnes, la forme aussi, je tâche de ma concentrer sur ma foulée et tout va bien. Dans le premier tour, je remonte pas mal de places, mais dans les tours suivants, le moral flanchera un peu plus. Dans le dernier tour, je commence à faire une sorte d'asthme, ce qui m'arrive lorsque je commence à trop gamberger : la gorge se noue et il me faut m'arrêter pour me calmer, à deux reprises. J'ai aussi mal aux pieds, étant partie sans chaussette comme d'habitude, grave erreur : j'ai l'intérieur des pieds couverts d'ampoules. Mieux vaut ne pas s'arrêter !
A l'arrivée, je retrouve Etienne, de Velovert, qui comme moi, aura connu des hauts et des bas. Je suis contente d'en terminer après m'être tant demandée ce que je faisais là, mais à l'arrivée, avec tant de monde, une telle ambiance, je retrouve le sourire. Je me dis que je viens quand même de réaliser quelque chose que je n'aurais sans doute jamais imaginé plus jeune. Et je suis vraiment contente que la vie m'ait permis d'en arriver à là :)


A l'arrivée !



David est arrivé quelques minutes avant, nous nous sommes retrouvé lors de la course à pied où ça commençait à devenir dur pour lui. Le constat est le même pour tous les deux : c'était bien de le faire, mais de là à le refaire ! Le reste de la journée, j'aurais beaucoup gambergé sur ma motivation dans le triathlon. Mais après avoir discuté avec pas mal de monde, et m'être reposée aussi, j'ai vu ça d'un autre oeil. Je pense qu'à la première course de ce type, on paye un peu les pots cassés car même si on est en forme, psychologiquement, on est pas prêt pour la durée ou la distance, et il faut donc un gros moral. Je serais venue en me concentrant davantage sur cette course, comme pour un objectif, je l'aurais mieux vécue.

Je termine donc 15ème dame, en 5h45, après 31'44 de natation (261ème), 3h17 de vélo (235ème)  et 1h50 de course à pied (279ème au final / 1300 arrivants)
Je repars avec la satisfaction d'avoir participé à ce XL, et vraiment épatée par la qualité de l'organisation. C'est sans doute le plus gros évènement sportif auquel j'aurais participé : animations, écrans géants partout, parcours, ravitaillements, pasta-party, repas de cérémonie de clotûre, ravitaillement à l'arrivée XXL, super veste polaire + bonnet en cadeau... sourire et accueil des bénévoles et organisateurs qui restent disponibles malgré l'ampleur de l’événement.

Le best-of Sportograf : http://www.sportograf.com/bestof/2160/

Sport détente

La semaine suivant le triathlon XL, ce fût repos quasi complet : juste un footing de 45min le jeudi pour décompresser, et profiter de la surcompensation : je me sens de mieux en mieux en course à pied, grâce à une meilleur technique notamment, c'est donc vraiment plaisant de courir !

Nous avons aussi participé à l'organisation du premier Aquathlon de Belfort, organisé par mon nouveau club le Tri-Lion Belfort : enfin c'est officiel !
L'occasion pour le bon diesel que je suis devenue de se faire battre par les petites jeunes explosives sur cette distance XS :) Mais avant tout de passer une bonne journée avec mon nouveau club. Je suis vraiment très contente d'y adhérer, j'attendais cela depuis un moment. L'ambiance y est excellente, sans doute grâce à une équipe dirigeante sympa, et un coach vraiment top, d'un point de vue technique comme d'un point de vue humain. Il sait nous construire des séances constructives, analyser les défauts et axes d'amélioration de chacun,  et prête autant d'attention aux débutants qu'aux confirmés. Bref, c'est la perle rare qu'à réussi à trouver le Tri-Lion Belfort, et avec sa championne de compagne, on espère qu'ils resteront longtemps dans notre région où même s'il ne fait pas toujours beau, les triathlètes sont chaleureux !
Pour ma part, en très peu de séances, j'ai déjà nettement amélioré mon "pattern moteur" en course à pied. Et je commence aussi à vraiment nager différemment, suite aux conseils techniques que David m'a retransmis cet été. Et cet hiver, je vais beaucoup nager et courir en club pour être au top la saison prochaine !



Photos de l'aquathlon par Ludo Finet - Sport-addict.fr



La forestière : back to the roots

Pas vraiment convaincue par mon niveau de forme en cette mi-septembre, j'ai tout de même décidé de répondre favorablement à l'invitation de la Forestière à participer à leur épreuve, support des championnats de France XC Marathon cette année.
J'ai avant tout eu le plaisir de retrouver toute la petite famille VTT, notamment Fanny et Hélène avec qui nous avons passé la soirée. Toujours aussi sympa de pouvoir discuter de tout et de rien ensemble, les occasions sont rares !
Profiter de mon ROSE Mr BIG sur un parcours sympa, sous le soleil, me disait aussi bien. Je n'aurais pas vu très longtemps Fanny, Hélène, ni Sandrine, qui formeront le podium. Vraiment en retrait dans les ascensions, avec une très faible motivation au bout de 40kms (sur 60). Voyant que la bagarre serait vraiment trop dure malgré mes efforts pour revenir en descente, j'ai levé le pied, profité des excellents ravitos, et terminé en essayant de juste me faire plaisir. Tout de même 4ème, mais suffisamment loin du podium ! :)
A l'arrivée, j'ai tout de même eu droit à une petite interviex d'Eric Davaine. Il sait que je suis toujours très bavarde à l'arrivée des courses, j'en ai profité pour faire mon petit retour d'expérience après une année de triathlon et X-Terra (que j'essaierais aussi de faire prochainement sur le blog).

Merci et bravo à l'organisation de la Forestière, toujours au top avec quelques 1200 bénévoles cette année ! Et merci à tous ceux qui nous auront aidé dans notre organisation ce WE.

Derniers efforts pour le Roc

Première saison où j'ai encore l'envie de faire du sport, mais plus l'envie de courir. D'habitude, c'est tout, ou rien : c'est que les courses ont été bien usantes ! La motivation n'étant plus là, j'ai donc décidé de ne plus courir, jusqu'au Roc où clairement, je ne me défini aucun objectif, si ce n'est : profiter ! Nous allons longtemps hésité à participer au Roc, mais de petites vacances et des retrouvailles avec le milieu du VTT pour terminer la saison nous feront du bien.

D'ici là, question entraînement, ça ne sera que de l'entretien au feeling, avec tout de même ce qu'il faut de natation et course à pied pour ne pas terminer noyée ou en marchant !





mercredi 21 août 2013

XTerra Germany

Après deux semaines de vacances sportives en république tchèque et Allemagne, retour à la maison et au travail ! La saison de X-Terra est terminée pour moi cette saison : pas de manche en Angleterre, ni à Hawaï, car ma petite réserve de jours de congés est déjà bien entamée.

Après la petite déception à Prachatice, en République tchèque, il fallait donc terminer sur une note positive. Et au préalable, profiter de la semaine de vacances entre les deux manches.

Après un peu de repos et une dernière ballade dans la forêt autour de notre gîte, que nous avons eu du mal à quitter tant on se sentait tranquille, au milieu de la forêt et des champs, nous avons pris la route pour Prague. Contraste saisissant après notre semaine bucolique, à notre arrivée en périphérie de Prague : la ville, le bruit, les bâtiments abandonnés après l'ère communiste... Sentiments vraiment différents lorsque le lendemain, nous avons visité le centre historique de la ville : tout était propre, beau, beaucoup de richesse architecturale. Marcher dans la ville était donc vraiment sympa, même si nous avons fait un passage éclair et qu'il faudra revenir plus tard pour davantage visiter. 

Prague


Après cette petite halte, nous avons retrouvé nos nouveaux amis allemands, Becci et Mathias, eux aussi en périple XTerra en VW : nous les avons retrouvé dans la station d'Horachov, dans le nord de la République tchèque : un tremplin de ski impressionnant, et un environnement bien sympa pour faire du VTT...si on fait fi de toutes les interdictions de sentiers (le VTT, c'est sur la piste ou le bitume, et impossible d'accéder au sommet à vélo en dépit des larges pistes pour le rejoindre).
Le lendemain, petit entraînement trail ensemble, dégustation de Becci-Cappuccinos, et divers échanges culturels en anglo-allemand... Nous avons par exemple appris que les allemands ne boivent pas de bière en apéro à midi, même après une sortie vélo. Par contre, une petit bière avant de se brosser les dents et faire dodo est tout à fait acceptable. Ils sont fous ces allemands !

 





Arrivés à Zittau le jeudi soir, nous terminons la journée par une session natation dans le lac. Le vendredi est consacré à une petite reco du circuit VTT, que nous trouvons globalement assez roulant, mais avec des portions en descente un peu plus piégeuses.


La combinaison néoprène n'était pas autorisée au départ de la natation. Pour cette dernière, je décide de vraiment m'appliquer et d'essayer de nager un peu plus vite. Ce fût bien laborieux, visiblement, puisqu'en arrivant au parc à vélo, plus une fille dans le top 10 n'était là (je suis lors 14-15ème) ! Décidément...ai-je été un jour nageuse ??? 


Je ne baisse pas les bras et entreprend un bon VTT. Je met un moment à rattraper une première fille, puis en haut de la première longue ascension, je retrouve Becci : on entame la descente technique ensemble, nous sommes toutes les deux bien plus à l'aise que les autres concurrents autour de nous. Je prends la poudre d'escampette, et reprend un peu espoir à mesure que je remonte.
A une intersection, un bénévole me regarde partir dans la mauvaise direction sans rien me dire...c'est arrivé en pleine vitesse à une intersection à une route bien chargée en trafic que je me rends compte de mon erreur. Jamais vu un tel manque de sécurité et une situation aussi étrange en course.



Je termine le VTT à la 7ème position, après être revenue, comme d'habitude,sur l'hollandaise Maud Golsteyn dans la dernière descente. Je donne alors mon maximum en course à pied pour ne pas me faire reprendre. Le profil est légèrement accidenté, je peux donc plus m'exprimer que dans les pentes de Prachatice. C'est toujours aussi dur de tenir bon en fin de course, malgré les kilomètres qui ne passent pas, la chaleur, la fatigue. Mais au final, vraiment contente du résultat car à part pour la natation, j'aurais bien été dans le coup. 

Pour une fois, la vainqueur n'est pas Helena Erbenova mais la britannique Jacqui Slack (2ème à Xonrupt cette année, que j'ai aussi eu l'occasion de rencontrer l'an passé à la Trace Vosgienne). Katrin Müller (une triathlète au top niveau en Allemagne, qui a raté de peu une sélection pour Londres l'an passé) est seconde, la top favorite Helena Erbenova est troisième, Carina Wasle (qui a aussi déjà remporté des XTerra) est 4ème, Renata Bucher (qu'on ne présente plus : vainqueur en début de saison de tous les XTerra, championne du monde à Maui etc...) est 5ème, Carla Van Huiysteen, d'Afrique du Sud est 6ème, et je complète le "prize-money ranking" en terminant 7ème, vraiment satisfaite !
Avec Jacqui Slack, la vainqueur


Le podium (manque juste Renata Bucher en 5ème position)


Il y a donc un gros boulot à prévoir cet hiver en natation, mais je reste confiante car en ayant pratiqué la natation plus jeune, et en allant dans une structure bien encadrée dès la rentrée, je pense que j'ai les moyens de trouver un niveau en natation plus en accord avec celui que j'ai à VTT et en course à pied. Mais s’entraîner seule cette saison, et de façon moins structurée depuis Juin, ne m'a vraiment pas bien préparée à ces épreuves où le niveau est relevé.

David n'était pas dans un bon jour pour cette course, et ne m'aura même pas reprise à VTT. Dur dur, mai il aura eu le mérite d'aller jusqu'au bout !

Un peu de repos cette semaine avant de reprendre la préparation du triathlon XL de Gerardmer : reconnaissance du parcours, courir un semi au moins une fois avant (eh oui !), un peu plus de natation que les dernières semaines.
Puis cela sera terminé pour les triathlons cette saison. Je participerais finalement sans doute aux championnats de France VTT Marathon lors de la Forestière, et au Roc d'Azur Marathon. Histoire de terminer sur du VTT, pur et dur !


dimanche 11 août 2013

X-Terra Czech Republic - tout juste top 10

Le temps des vacances me laisse un peu plus libre pour pouvoir rédiger ce retour sur notre participation au X-Terra en république tchèque.Afin de pouvoir partager tout cela avec les personnes que nous avons rencontré durant notre séjour, je me lance dans la rédaction en anglais, langue officielle de notre séjour.

This year, we decided to take our holidays in august, to make a little X-Terra tour and attend to both stages in Prachatice (Czech Republic) and Zittau (Germany). We stayed the week before the race in Prachatice in a very nice farmhouse, lost in the middle of the Sumava forest, partly renewed with guest apartments and even a indoor swimming-pool.Our stay there made us spend a quiet week, between training, resting, chatting with the young guesthouse manager who made us discover the history of the area and of his country, and helped us to feel a little more integrated. We managed to speak a little language sign with others, better than nothing but still frustrating, since people in the farmhouse were welcoming and open-minded (not used to meet french people in this part of the country, for sure !).

The gate to the old town of Prachatice


This side of the country was left during 40 years after the second world war, as it was along the german border and an attack of the ennemy was feared. Nearby is still a huge forbidden area, an army training field. After crossing the german border, coming from germany and having driven through the rich Bayern, it is weird to see almost left villages, left plants...it seems very poor, where as a little bit further, the country is as developed as ours. Chatting with people from Pragua, we realized that we have the same aspiration and the same western way of life. Once again, we realized how our education in France doesn't help to consider our european country as they really are, too much focused on the old history.

We discovered the surrounding area while training on MTB. The forest is very similar to the forest in the Vosges, so we weren't disoriented.The lake for the race was very dark, it made me remember of my old fear to swim in such water. This was one of the reason why I didn't choose do to triathlon earlier. Thanks to the neoprene swimsuit, I feel more safe now !
A quiet river in a little "canyion" behind X-Terra's lake


We also enoyed visiting a beautiful czech city, Cesky Krumlov. A castle, a big garden on a other hill linked with the castle by a long bridge, and a middle-age town down the castle by the river. Very touristic, but worth visiting. This was our only touristic break of the week, since we needed to train and rest.

Cesky Krumlov - Central place in the old town


We both became a little stressed before the race, like almost every X-Terra we did this year, willing to do our best and not really knowing what we are able to do. 

The swim session was two laps of  750m. The start was very fast, and in this wash machine, I was not good at ease, not able to find good support, and with so many swimmers around me. After 400m, I eventually managed to swim better. If I can now swim 1500m without feeling tired, my technique is very perfectible. Once again, I finished about 13rd. On MTB, I felt very fit this day, and step by step, managed to finish 5th. Although I kept in mind the running part, hard and very steep, I understood very soon that this was too steep for me, not trained for that and so, unable to run in these sections. I am not very fast for the downhill too, so, apart from the more flat sections, I wasn't really good, and my motivation was low. I ran too slow and lost 4 places, which was a lot. Even though, I managed to take over David, not really fit and a little bit hurt after a fall. I yelled like a wolf to announce that I was coming, which didn't make him laugh : "If you manage to laugh, you could have run much better !". All the girls runs very fast, sure there is a really good level on these races to finish that way (I finish about 60 over almost 300 participants on the start list). At the arrival, I am a little bit disappointed not having being more stronger in my head, but I know that this is difficult, and jungling with work, training, competition doesn't allow you to always have the strength, physicaly and mentaly, to compete hard. It's already a good thing to do all of this, while colleagues are having sunbaths on the beach :)

After the race, we were happy to meet the girls I competed with. And to see how simple and open the best of them are. Very supporting too. I discussed with Helena Erbenova, who managed once again to win this race, taking the win on the running section. A strong girl, but also very nice and open, simple in spite of her ultra-favorite status on the X-Terra races this year. Along the running section, another top-5 woman, Jaqui Slack, who left the race during the runing part, stayed to support the other girls...Very good spirit too. All of the other top-5 girls, and beyond, are also very sympathetic, and not being with a team (like in MTB) allow all of them to meet after the race, espacially in Prachatice where there was a party after the race in the center of the old town. I also met Rebecca Altenmeier from germany, who won in the triathlon of Kruth-Wildenstein in Juni this year (where I finished 3dr), and finished just after me in Xonrupt, and was 7th in Prachatice. We discovered a lot of things in common, like Freiburg, where she lives and where I settled for 6 months during my end-of-study training in 2005, travelling with a VW Van, both 30 etc...

All of that made us spend a good after-race evening, and forget the difficulty of the race. Now, we have to recover and do the trip to Zittau, first making a little stop in Pragua !

More pictures of the race coming later !









lundi 29 juillet 2013

Triathlon CD de l'Alpe d'Huez : fait !

Après quelques jours de vraies vacances dans les Alpes, consécutives au triathlon de l'Alpe d'Huez qui a eu lieu jeudi 25 Juillet, retour sur notre participation à cet événement que nous avions coché au calendrier, notamment pour le défi que représentait l'ascension de l'Alpe à vélo, mais aussi choisie pour le cadre, et pour l’événement. Il s'agit en effet d'un des triathlons CD les plus réputés en France, et sa notoriété va au-delà des frontières si l'on en juge par les différentes nationalités présentes au départ, et les nombreux triathlètes professionnels qui répondent présents. En tout, 1200 coureurs sur cette seule épreuve !



Arrivés la veille, nous décidons de camper dans la vallée, pour ne pas commencer à s'acclimater à l'altitude au niveau de la station. On découvre alors cette fameuse montée de l'Alpe le jour de la course : de belles rampes, et une belle longue grimpette. L'ascension est annoncée sous une grande chaleur et en plein soleil. L'objectif est donc clair : éviter le coup de chaud, gérer dès le jour précédent son hydratation, en buvant peu mais régulièrement.
Nous posons la voiture à l'Alpe, nos baskets dans l'aire de transition, préparons le sac avec les affaires de natation, et c'est parti pour une belle descente jusqu'au barrage du Chambon. De l'eau, et beaucoup de fraîcheur, pour une natation annoncée à 14°C ! Forcément, le lac étant une retenue pour la centrale hydraulique, et l'eau venant directement des torrents.



1200m annoncés, et une première bouée qui a eu du mal à arriver ! Sans doute parce que je ne prends pas un départ rapide, je me retrouve à un moment dans le paquet, et jusqu'à la première bouée, c'est bien laborieux. Sur la deuxième moitié, je trouve un meilleur rythme mais sors 201ème en 22 minutes.

Un peu peur de cette première partie à vélo car nous sommes nombreux, et la circulation est importante dans la vallée. Immanquablement, les groupes se forment, ça roule en paquet, et même en voulant respecter les distances et ne pas être dans l'aspiration, c'est difficile de ne pas profiter des roues. Devant le groupe avec lequel je roule, je vois David seul...le pauvre, je lui dirais bien de couper l'effort !

David a eu la chance de se faire prendre en photo :)


Au pied de l'Alpe, une des filles de mon groupe part comme une fusée dans la première rampe. Pour ma part, je compte bien profiter du petit plateau de mon pédalier compact monté pour l'occasion, et gérer. Je double David, qui n'arrive pas à accrocher ma roue dans un premier temps. Arrivée au premier village, qui marque la fin des 3 premiers lacets les plus raides, il me reprend, et là, je constate que je n'ai pas de tonus : la chaleur me pèse déjà. Je m'hydrate peu mais souvent, et surtout, je m'arrose à la moindre occasion. Mais l'effet ne durera pas longtemps et la montée se fera au mental. Dommage car j'apprécie vraiment les ascensions, mais je ne supporte pas les fortes chaleurs...



Malgré tout, arrivée à la station, ça commence à aller mieux, et malgré le fait de ne pas avoir bu depuis le village de l'Alpe, après m'être ravitaillée un peu vite et surtout, bien arrosée, pas de sensation de soif ! Je pose le vélo en me disant qu'après une montée au frein à main, la course à pied va être dure ! Sur la montée de l'Alpe, j'aurais fait le 203ème temps en 1h07;
Et belle surprise : les jambes sont là, je trouve tout de suite un bon rythme, ce qui me permettra de faire une bonne course à pied, et reprendre quelques places, dont une place sur la fin, qui m'a permis de terminer 15ème : l'objectif du jour ! 159ème temps en course à pied, 159ème temps au général, et 7ème française derrière de belles pointures du triathlon, en 2h29'44



Bien dépouillée à l'arrivée, un bilan mitigé mais encore un beau résultat pour moi !
Une super course à pied tout d'abord : 32'11, alors que la première femme, une australienne, 16ème au général, a mis 27'53, pour moi c'est extra !
Une montée de l'Alpe décevante, mais l'hydratation malgré tout bien gérée !
Un bel événement, une place vraiment très correcte derrière les élites mondiales et françaises.

Sur le site de l'épreuve, les résultats sous un format simple et efficace !


David aura certes pris de l'avance sur l'épreuve vélo (6' mieux que moi), mais aura eu chaud en course à pied : sensations pas terribles, il perd 4' sur moi et termine au final 30 secondes devant moi. Bien synchro pour un bain en jacuzzi à l'arrivée !


Malgré la petite fatigue les jours suivants, on a enchaîné par une petite ballade dans le massif de la Chartreuse, qui nous a rappelé le Jura, puis une journée de vraie farniente à Annecy...enfin, on a tout de même fait nos 1500m de natation dans les eaux claires du lac, et une montée depuis le lac jusqu'au Semnoz, encore une fois sur les traces du Tour de France !

A l'arrivée de notre étape Annecy-Semnoz


Prochains rendez-vous au delà de nos frontières : X-Terra en République tchèque, puis X-Terra en Allemagne, mi-août.

Merci à OnlineTri pour le reportage et les belles photos


samedi 13 juillet 2013

X-Terra France : abonnée à la 5ème place !

Après une semaine de "récupération", qui rimait avec l'enchaînement d'une semaine de travail après un retour tardif à la maison, je prends enfin le temps de revenir sur cette course au XTerra France, à Xonrupt (88).

Avec une pression bien moindre que l'an passé, forte d'un peu plus d'expérience et de la confiance apportée par la manche de X-Terra en Suisse la semaine précédente, il n'en restait pas moins que cette épreuve se présentait comme une course longue et usante.
J'ai donc fais le choix de bien récupérer la semaine précédente, quitte à en faire peu. Mon programme d'entraînement a été un peu plus allégé, suite à un imprévu au travail : moi qui espérais passer une semaine calme, c'était raté !

Nous sommes arrivés sur le site samedi dans l'après-midi : installation, petite reco des zones de transition, essais pour voir si il valait mieux fixer les chaussures sur les pédales ou les chausser dans la zone, puis la pasta-party, accompagné de Laure et Nico, tous deux vttistes habitués des compétitions XC et en vacances dans le coin. Nous avons bien apprécié la pasta-party : repas complet, choix, qualité, et vidéos du X-Terra diffusés sur grand écran pour animer la soirée. De quoi mettre dans le bain !

Lever aux aurores dimanche matin, pour la course de David : le découverte, avec au programme 500m de natation, et la moitié des distances du "grand" à VTT et Trail (20km et 5km).
Les 500m ont été peu plaisants pour les 700 participants : trop court pour sortir du bouillon et espérer nager correctement. David sort 64ème, soit moins bien que l'an passé. Le VTT lui a permis de remonter en 4ème position, mais l'enchaînement avec le trail a été plus difficile, avec sa douleur inter-costale suite à la chute le week-end précédent en suisse. Au final, 7ème : un très bon résultat, mais pas à la hauteur de l'objectif qu'il s'était fixé.



Pendant ma préparation, nous retrouvons un de mes grand-oncle, et ma grande-tante, venus pour m'encourager sur la course. Même s'ils suivent nos aventures depuis quelques années, c'est la première fois qu'ils nous voient sur une course. C'est donc une surprise très sympa ! 

Ma préparation va tout de même être rapidement entachée par une autre surprise, mais mauvaise celle-là : housse de combinaison de natation introuvable, et nous sommes à une heure de la course ! C'est donc la course pour trouver une combinaison. J'arrive à en louer une à un stand, et, peut-être un mal pour un bien, il s'agit d'un modèle haut-de-gamme de chez 2XU flambant neuf : merci encore à 2XU France de m'avoir dépanné aussi bien ! Afin de ne pas avoir du mal à enlever cette nouvelle combinaison, David me conseille de porter des bas compress'sport assortis à ma tenue verte : classe :)



Même si a combinaison était clairement plus agréable à porter que la mienne, mon temps en natation n'aura pas été fameux, sans doute parce que j'ai fait le choix de ne pas partir dans le bouillon, plutôt de côté, et que j'ai dû rallonger un peu la distance sur une partie de l'épreuve et pas mal zigzaguer. Je fais le 203ème temps en 25'05, 13ème dame : waouh, ça fait mal ! Presque aussi mal que les premières crampes qui apparaissent au mollet lorsque j'enfile mes chaussures à la sortie de l'eau :-)



C'est parti pour une longue épreuve de VTT. Vraiment pas mécontente d'avoir pu repérer le parcours quelques temps avant, et me dire qu'il va falloir gérer : alimentation, rythme... On m'annonce 135ème, je remonte régulièrement des places et me retrouve rapidement plus tranquille, les concurrents étant assez espacés. Fin du premier tour, j'aperçois la 4ème devant moi. Je ne reviens pas très vite sur elle, et finalement, durant le 2ème tour, nous roulerons ensemble, revenant à 30'' du podium.

Jusqu'à ce que je sente comme un petit manque de lucidité, un peu de pêche en moins...je m'alimente encore,   mais perds le contact avec la 4ème. Arrivé en haut de la dernière descente de 3km, personne devant moi, l'envie de lâcher les freins et descendre à bloc est forte, j'y vais donc franchement, ce qui me permettra de revenir sur ma concurrente...qui ne me laissera tout de même pas passer pour le reste de la descente : on dira que c'est la course...


De retour sur mes deux jambes, avec les crampes qui se réveillent et un gros manque d'énergie, je me dis que ça va être dur : ma concurrente s'envole vers la 4ème place, moi j'espère juste que mon calvaire ne sera pas trop long ! De la marche dès que c'est un peu raide, alimentation, et tout de même essayer de capter la moindre sensation pas négative pour aller de l'avant et avancer entre deux envies de vomir, alors que mon estomac est vide (symptôme qui signifie dans mon cas : pas assez mangé de choses solides, et pas assez de réserves !) Au fur et à mesure, ça revient, sur la fin ça va un peu mieux. Je retrouve le sourire à l'arrivée, contente de l'avoir fait, et globalement pas trop mal en dépit de la course pas gérée au top la semaine auparavant : eh oui, trop couper entre deux courses, pas bon !
Course dure, si l'on en voit l'état des concurrents du top 100 à l'arrivée. Je termine 98ème, 5ème dame, en 4h04.

Le podium dame, de droite à gauche : Erbenova (CZ), Slack (GBR), Lorblanchet (FR), Golsteyn (NL), et moi-même 


La suite : se forcer à manger alors que rien ne passe, douche, remballage des affaires, retour maison à 23h, dodo minuit, lever 5h15 pour emmener David prendre son train, re-dodo, comatage, et boulot ! Puis quelques jours où j'aurais toujours du mal à manger, décalage du sommeil, nervosité...bref, le deuxième palier de la grosse fatigue franchi.
L'envie de rouler à VTT reste là, j'en ai donc profiter pour rouler cool, papoter, s'échanger des chemins avec une amie vttiste mercredi. Ce samedi, première sortie longue à VTT dans les Vosges de l'année : eh oui, avec notre météo capricieuse et la préparation des objectifs, l'occasion ne s'était pas présentée. Une petite montée du ballon d'Alsace depuis la vallée, repas en auberge entre amis, puis 1h30 de retour par les crêtes, avec de beaux sentiers et de belles descentes : le VTT comme on l'aime !

Le X-Terra France est assurément un événement organisé au top, dur, mais vraiment beau. J'apprécie le fait qu'autant de monde de tout horizon et toute nationalité y soit présent. Durant le week-end, on aura jonglé entre français, allemand, anglais, au fil de nos rencontres.
C'est confirmé, j'apprécie le triathlon car en mixant trois disciplines, les positions ne sont jamais figées. Les écarts sont souvent serrés, la course est du coup vraiment intéressante. C'est ce qui me manquait souvent à VTT.

Prochain rendez-vous : le triathlon de l'Alpe d'Huez : sans pression, juste pour participer à ce bel événement et faire la montée de l'Alpe d'Huez. Prochains X-Terra, en Août : République tchèque et Allemagne.







mardi 2 juillet 2013

X-Terra Switzerland : 5ème, ça joue !

Voilà la première période de gros objectifs, avec l'enchaînement des deux X-Terra : Suisse, dans la vallée de Joux, puis la fameuse manche française, à Xonrupt, dans les Vosges.
Deux grosses épreuves qu'il va falloir enchaîner. Le mois de Juin a donc été assez chargé niveau préparation, avec des triathlons, des entraînements spécifiques, et la reprise assez tardive du trail et du VTT, afin de limiter d'user trop de cartouches à l'entrainement et avoir vraiment du jus sur les courses. Le VTT commençait vraiment à me manquer, donc c'est un grand plaisir que courir à nouveau à VTT !

Place donc à la manche suisse, dans un cadre jurassien vraiment idéal, mais un jour de pluie : dommage, on commençait à enfin croire au retour du soleil !


David a décidé de participer à l'épreuve "light" du matin, qui comprend moitié moins de distance dans chaque épreuve. La natation étant annulée, la température ambiante bien en dessous de la température de l'eau, l'épreuve s'est donc transformée en duathlon.

Après un bon départ en trail, qui n'est pas trop son fort, il entame le VTT dans les 10. Une mauvaise chute aura eu raison de sa grosse motivation sur l'épreuve, l'obligeant à rentrer par la route à cause d'un gros hématome à un mollet, et accessoirement, sa tige de selle cassée. Je courre du coup à droite à gauche pour m'occuper de ses affaires et l'aider à se faire soigner et ne pas prendre froid. On a terminé tout juste lorsqu'on s'oriente sur la préparation de ma course : repas, vélo, ravitaillement et c'est au tour de David de prendre sur lui et m'aider à préparer ma course : un bon travail de mini-équipe !

Le mécano à l'oeuvre sur ma monture, le ROSE Mr Big agrémenté des roues Astérion  pour l'occasion


La motivation est à son apogée quand il faut enfin que je me décide à m'habiller et à sortir sous la pluie : moi qui me réjouissais de ces conditions, qui m'ont toujours réussi en course, là, j'ai un doute. Tellement motivée que lorsque je sors de la voiture, tout le monde est déjà parti s'installer et s'échauffer : le petit coup de stress qui me met en action.

Départ lancé pour 5 kilomètres de trail : ce que l'on devra faire encore 2 fois après le VTT. J'ai beau ne pas me mettre trop dans le rouge, ça pulse ! J'arrive au parc à vélo en 7ème position, sort 6ème : pas trop mal pour un début.

Le VTT n'est pas très à mon avantage : trop roulant. Dès que ça devient plus tout-terrain, je vois que je reprends de l'avance. Un long portage au milieu du circuit augmente encore un peu l'acidité dans les jambes.

Au milieu du premier tour, à ma surprise, je reprends Marion Lorblanchet. Puis, dans le deuxième tour, une autre concurrente. J'arrive donc 4ème au parc à vélo, après avoir croisé sur le chemin Renata Bucher et Helena Erbenova au départ du trail. Je réalise le 4ème temps : j'ai préféré gérer cette partie comme un marathon VTT, sans à-coup, afin de pouvoir en avoir encore pour les 10km de trail.

J'ai peu d'espoir de briller en trail par rapport à mes concurrentes mais ma foi : concentration sur le geste, la respiration, et advienne que pourra !
La concurrente allemande que j'avais doublé à VTT revient très fort sur moi, elle court très vite (elle terminera même 3ème de l'épreuve). Je suis épatée, mais ça me fait un peu peur pour les kilomètres qui restent !
Malgré tout, je ne courre pas trop mal. A quelques centaines de mètres de l'arrivée, David est là et me dit de rien lâcher : pour moi, ça veut dire que ça revient fort, je n'ose même pas me retourner et donne tout ce qu'il me reste.

A quelques centaines de mètres de l'arrivée...

J'arrive 5ème et j'apprends que je suis à 3 minutes du podium...à peine croyable quand on voit que toutes les spécialistes du circuit étaient présentes ! C'est une énorme satisfaction, car pour cette première saison, j'ai géré mes entraînements seule, je suis donc vraiment contente de constater qu'après toutes ces années de pratique, je me connais bien et sais exactement comment gérer ma planification. Les conseils que j'ai pu obtenir dernièrement en course à pied et transitions par André, le coach du tri-lion, m'ont aussi été bénéfique : merci !




J'ai tout de même peu de temps pour penser à tout cela car je suis "chaperonnée" dès la ligne d'arrivée pour le contrôle anti-dopage. Je me prête bien volontiers à cet exercice que je connais bien, et si cela peut contribuer à l'éthique et la santé dans ce sport, je veux bien repousser un peu l'heure de la douche.

Réceptacles suisses (ou allemands) pour le contrôle anti-dopage : high-tech !

Nous étions 47 filles à l'arrivée, alors qu'environ 240 hommes ont terminé : énorme, lorsqu'on voit l'affluence féminine sur les courses VTT ! Parmi ces filles, deux autres vttistes, les soeurs Boissy (Eléa et Delphine), qui pour une première, se sont classées honorablement en terminant 1ère et 2ème de leur catégorie d'âge. Malgré les conditions, le virus semble aussi agir sur elles ! Bravo en tout cas à toutes les courageuses (et courageux... :-) )

Le soir de l'épreuve, on se dit qu'on va sortir pour fêter cela, mais on a trouvé encore plus calme que notre chère cité du lion un samedi soir...la fête, ça sera pour plus tard, et puis après tout, objectif récupération avant tout : cap sur les Vosges le week-end prochain !

mercredi 19 juin 2013

Triathlon M de Kruth-Wildenstein

Nous y avions déjà participé l'an passé, là aussi sous un soleil radieux, et c'est en partie cette épreuve qui nous a convaincue de poursuivre dans le triathlon, du fait de la beauté du cadre, l'épreuve vélo qui emprunte un superbe parcours, et l'ambiance qui y était très conviviale.

Après le triathlon de Chalain la semaine précédente, prête à prendre ma revanche en natation, et à nouveau appliquer les bons conseils que je peux recevoir les derniers temps pour corriger mes défauts techniques en course à pied, en participant à quelques entraînements au club de Belfort, où je signerais en Septembre prochain, pour pouvoir m’entraîner dans un cadre favorable (coach, ambiance, proximité...).

Rendez-vous donc au lac de Kruth, au fond de la vallée de Thann en Alsace. Un cadre idéal pour un triathlon, et un parcours vélo corsé, avec montée de col, puis ascension jusqu’à la route des crêtes qui surplombe la vallée, par une route un peu plus raide : 850m de D+ pour 50kms.




La récompense de l'ascension à vélo : la vue sur la lac où nous venons de nager, depuis la route des crêtes


On retrouve sur l'épreuve des  amis, anciens collègues de travail qui ont toujours suivi mes aventures, et qui sont  venus là s’essayer au triathlon, seul ou en relais : comme quoi, le triathlon, malgré la difficulté que l'enchaînement des trois disciplines évoque, donne envie de se lancer des défis et attire du monde ! Bravo à eux !!!

A priori, la gagne semblait difficile, avec la vainqueur de l’an passé, Céline Feder, qui a fait 5ème aux championnats de France LD il y a un mois (soit une place devant ma concurrente la semaine passée, on monte d’un cran !). Le but pour moi était déjà de me sentir plus à l’aise en natation. En vélo, profiter à fond de ce tracé dur, mais magique ! Et en course à pied, m’appliquer avant tout.

Course à rebondissement


La natation s’est bien déroulée : j’ai choisi de rapidement me mettre sur le côté, quitte à faire un peu plus de distance, pour pouvoir nager correctement et pas perdre d’énergie à devoir me battre, ou m’énerver parce qu’on me chatouille les pieds. Cette fois, j’ai du rythme, je ne subis pas, je remarque que je suis entourée de plusieurs filles et les filles nageant d’habitude assez bien, je me dis que je ne dois pas être trop mal. Je sors en 23’46, 52ème temps de la course, pas trop mal.

A vélo, j’imprime un bon rythme dans la première montée de col. David m’a rattrapé mais durant toute l'ascension, je peux l'apercevoir à quelques centaines de mètres.
Arrivée au col du Bramont, je suis avec Rebecca Kaltenmeier, une voisine allemande. Nous apercevons Céline un peu plus loin. A l’entame de la portion plus raide pour atteindre après quelques kilomètres la route des crêtes, "Becci" ré-accélère, reprends Céline, et continue au train jusqu’en haut. A 1km de la fin de l’ascension, j’ai aussi repris Céline, mais pas possible de revenir sur l’allemande, qui roulera très fort sur la route des crêtes et en descente.

Avec Céline, difficile de se départager sur la route des crêtes : avec un bon vélo de chrono et une position optimale pour elle, l'habitude de rouler avec cette configuration, elle est sans doute plus à l'aise sur le roulant que moi, plutôt habituée à rouler plus droite. Pour toutes les deux, rouler « ensemble » aura été source d’une bonne émulation, même si nous avons joué le jeu et ne nous sommes pas relayé. Dans la descente, j’essaie de gagner du temps dans les parties plus sinueuses, mais le petit écart est vite repris dès que nous arrivons en bas, pour le tour du lac.

Nous posons le vélo en même temps, et repartons pour la course à pied en synchro. Je ne me sens pas trop mal et étonnamment, Céline n’imprime pas le rythme que j’aurais imaginé. Nous faisons les 2 premiers kilomètres ensemble, puis je commence à avoir des crampes aux quadriceps. Je me mets un peu en retrait, et décide de gérer. Clairement, je n’avais pas prévu de me battre sur la course à pied et mentalement, je n’ai pas accroché. Peut-être la fatigue des derniers jours après pas mal d’entrainement, et aussi, la perspective des échéances à venir, où là, il faudra vraiment être à 100% et se dépasser. Au final, si j’ai essayé de m’appliquer sur la course à pied, j’aurais fait un temps moins bon que l’an passé, au-delà de la barrière psychologique des 45’ : 46’30. Je termine 47ème/233 arrivants, après 2h49 d'effort.

Bilan à l'approche des X-Terra


Ces deux courses m'auront permis d'acquérir un peu plus d'expérience pour l'enchaînement vélo-course à pied, et pour la natation, afin d'aborder plus sereinement les X-Terra. Même si mes chronos, hors vélo, n'ont pas été extraordinaires, j'ai pu batailler à l'avant, avec des filles au palmarès éloquent, fair-play et sympa, qui plus est. Toutes deux ont participé aux championnats de France LD à Calvi il y a un mois en se classant honorablement : c'est une épreuve qui m'aurait vraiment beaucoup tenté, pour l'effort, l'ambiance, le cadre...alors il faut peut-être y voir cela comme un signe et se dire que l'an prochain, ça serait sympa de préparer cette course (même si cela ne se déroulera peut-être pas là-bas...) ! On en reparlera après notre premier LD, celui de Gerardmer, prévu début Septembre...

David, quant à lui, s'est très bien classé sur ces 2 courses en terminant 39ème à chaque fois : une course à pied moins bonne que moi (sic !) mais une natation vraiment honorable pour quelqu'un qui s'est mis à la natation sur le tard, puisqu'à chaque fois, quand je quitte la zone de transition, David arrivait à son vélo (soit environ 30'' d'écart). Comme quoi, la natation ne doit pas être un frein pour débuter tard le triathlon.

Maintenant, place à l’affûtage : séance plus courtes, petites intensités, récupération, d’ici le X-Terra suisse : rendez-vous le 29 Juin !



Triathlon M de Chalain : vous reprendrez bien un peu d'eau ?

Après l’enchaînement des deux championnats de France, tri-cross et duathlon catégorie d’âge qui ont eu lieu au mois de Mai, une petite période plus calme de se profilait. J’en ai profité pour bien couper, afin de refaire du jus pour la suite, qui s’annonce intense jusqu’à début Juillet, avec enchaînement des deux X-Terra suisse (29/06) et France (7 Juillet). L’occasion aussi de participer à l’organisation du Vélovert Festival à Villars-de-lans, une expérience toujours enrichissante, mais pas de tout repos !

A l’entame du bloc d’entrainement en préparation des X-Terra, nous avons décidé de participer au triathlon M de Chalain, du fait de sa proximité, sa notoriété, son cadre, et le besoin de se préparer, notamment pour l’épreuve de natation et l’enchaînement de course à pied. Nous nous étions dit : seulement si il fait beau ! Si le temps a bien été clément le matin de l’épreuve, mais l’après-midi, c’est sous un véritable déluge que nous avons dû courir.

Le site de Chalain, le matin de l'épreuve

La natation n’a pas été une partie de plaisir, tellement il m’a été difficile de trouver de bonnes sensations. Dur constat après une bonne préparation en piscine. J’ai vraiment subi la course et termine en 26’30 les 1500m (loin de mon objectif étant de me rapprocher des 23’). J’entame le vélo en 3ème position à la sortie du parc à vélo, après avoir enfilé un coupe-vent imperméable sans manche, ce qui m’évitera de finir frigorifiée, à l’instar de beaucoup de coureur ce jour-là : l’expérience du VTT ! :)

A vélo, je constate qu’en montée, je peux imprimer un bon rythme et gagner du temps. Un peu moins sur le plat. Je remonte et à mi-parcours, double la première fille. Dans la longue descente sur la fin, je prends un peu plus de risque afin de gagner encore un peu de temps. Après un bon vélo, j’entame la course à pied avec 2’30 d’avance.

Néanmoins, Marlène Grosperrin (6ème aux championnats de France LD à Calvi 3 semaine auparavant) coure très vite et gagne du terrain. A 4km de l'arrivée, elle me dépasse. J’ai pourtant eu l’impression de bien courir, en m’appliquant sur ma technique pour ne pas courir en force, ne pas "m’écraser". Mais Marlène, en réalisant le 28ème temps en 41’ et quelque, s'est montrée très forte ! Il m’aurait fallu une bonne natation pour espérer garder ma première place.

Malgré tout, avoir pu rivaliser pour la première place en dépit d’une mauvaise natation m’a rassurée. J’espère juste que ça ne sera pas la « course de trop », car sous la pluie, après un week-end précédent peu reposant, j’ai sans doute grillé quelques cartouches.
David termine à la 39ème place (pas mal, dans le Jura !), après une natation difficile puisqu'il a été pris de panique dans les 10 premières minutes (le froid, le monde dans l'eau, la difficulté de garder son calme et bien respirer...). Un bon vélo, une bonne course à pied, gâchée par des points de côté sur la fin.

L'article sur la course féminine paru dans le journal, "le Progrès" :





lundi 20 mai 2013

Championne de France de Duathlon - Groupe d'âge : pas prévu, mais le bienvenu !

Si il y avait un objectif que je n'avais pas prévu au départ, c'était bien ce championnats de France de duathlon par catégorie d'âge. C'est surtout parce qu'il se situe dans ma région, à Besançon, que je me suis dit que l'occasion ne pouvait pas être ratée.

En l'absence des élites, avec mon bon niveau en route, et pas mal de bosses pour avantager la vttiste que je reste malgré tout, il semblait possible d'envisager quelque chose.
En course à pied, je pensais qu'il était maintenant possible de descendre sous les 40 minutes au 10kms, vu mes sensations. Néanmoins, ma technique n'est vraiment pas optimale pour le moment, et même si grâce à de bons conseils, je travaille petit à petit à la corriger, ça reste..."moyen" :-)

Le programme du jour : 5km de course à pied, 35km de route avec profil valloné, 5km de course à pied.

Le départ lancé, ça part très vite, et je me retrouve à la 2ème place, avec la 3ème dans mes talons. La première court très vite, je maintiens la distance mais l'écart est déjà assez important. Quoiqu'il en soit, mes sensations sont bonnes, j'ai l'impression de gérer, donc cette première partie est déjà satisfaisante, en arrivant 2ème au parc à vélo : 18'30, à 38'' de la première.

Sur le vélo, passé les premiers moments où les jambes sont un peu dures, puis le ravitaillement, je vois que sur le plat, je ne fais pas d'éclat. Par contre, arrivée dans la longue ascension jusqu'au plateau au-dessus de Besançon, la différence se fait et après avoir rattrapé la première concurrente, je remonte pas mal au classement.
A mi-parcours, ça commence à se corser, car le groupe de coureurs à ma hauteur roule vraiment de façon saccadée : j'ai l'impression que certains préféreraient ne pas m'avoir à leur trousse car dès que je les dépasse, ils refont un effort, qu'ils coupent dès qu'ils sont devant moi...et sans forcément se serrer sur leur droite, ce qui fait que malgré mes efforts et le fait de leur demander de se rabattre, je suis obligée de passer près d'eux pour à nouveau, les doubler.
Résultat : l'arbitre qui me suis a l'impression qu'on se relaie, et me donne un avertissement : "dernier avertissement, vous arrêtez votre petit jeu à 5, quand on double, on le fait franchement, vous arrêtez vos relais !". Là, je lui explique que je suis désolée et sais pas comment faire... au final, les remarques ne me sont plus adressées, mais je suis sur mes gardes et montre ma bonne volonté en attendant la dernière bosse pour doubler franchement le groupe avec qui je suis : là encore, certains accélèrent quand j'arrive à leur hauteur...

Arriver à l'aire de transition, je déchausse, descend du vélo, et l'arbitre m'arrête : "Vous savez ce que ça coûte !?". Bon, la "débutante" que je suis comprends pas trop, j'imagine que c'est parce que j'ai déchaussé avant...en fait, c'est peut-être parce que je suis descendue à peine trop tard...bref, je ne saurais jamais, mais il me laisse repartir après un court arrêt. Me souvenant qu'il a levé son drapeau rouge (comme pour chaque coureur, afin d'indiquer le début de la zone), après la course, j'ai interprété ça comme un "carton rouge", ce qui nous a valu une petite frayeur...Enfin, j'ai encore du boulot pour comprendre toutes ces règles ! :-)

C'est parti pour la course à pied, douleurs au ventre en prime : il faudra que je trouve un moyen d'éviter ça : alimentation, respiration sur le vélo... Ces 5 derniers kilomètres auront été sans plaisir, tellement c'est dur de se retrouver sur ses jambes, sans vitesse sur de longues portions de lignes droites, après le vélo. J'ai l'impression d'avoir une petite foulée, rapidement, je commence à respirer fort, même si le cardio est bas. Je n'ai sans aucun doute pas assez mangé à vélo, je suis partie comme pour une course de vélo où je mange un peu plus tard.

Heureusement, j'ai pris une bonne avance avec le vélo...qui s'est bien réduite au fur et à mesure des kilomètres de course à pied. Au lieu des 18'30 du début, je mettrais 21'27 pour ces 5kms... Je termine avec seulement 1'40 d'avance sur Virginie Pereira, une spécialiste bien plus habituée des duathlons que moi, puisqu'elle a récemment gagné une D2 de Duathlon. Assurément meilleur coureuse à pied que moi !

Tout cela fait bien sûr plaisir, même si au départ, je me suis dit qu'en étant spécialisée en cyclisme, c'était pas trop difficile. Il reste que pour gagner, il m'aura quand même fallu courir vite, et courir après le vélo aura été une véritable épreuve : cela ne s'improvise donc pas et malgré ma préparation orientée triathlon (voire plutôt cross-triathlon), je n'ai pas gagné haut la main !



David n'aura pas réussi à me rattraper sur les 5 premiers kilomètres, mais à vélo, il est toujours le plus fort ! Sur la course Open, il réussit à remonter à la 3ème position, et termine premier de sa catégorie. Pas très satisfait de sa course à pied, d'autant qu'après le bobo finalement anodin à son gros orteil la semaine dernière, voilà qu'il s'est arraché un ongle du plus petit orteil...

Merci à tous ceux qui m'auront encouragé pour cette épreuve, qu'ils aient couru ce jour là en même temps que moi, ou qu'ils soient restés sur le bord du circuit !

Merci aussi à ceux qui m'ont fait confiance pour m'aider à équiper ma belle monture de route : Asterion et Aivee, pour la belle paire de roues Schwarz 38T que j'ai pu tester en avant première l'an passé, avec laquelle j'ai à nouveau roulé ici.
Et Rotor France, pour les plateaux ovalisés, pour lequel j'ai précédemment écrit un petit test sur ce blog.
J'avais assurément un beau vélo pour l'occasion !



Le programme à venir : récupération, puis reprise d'un bloc de 3 semaines, puis affûtage jusqu'au X-Terra fin Juin. D'ici cette échéance, sans doute uniquement le triathlon de Kruth mi-Juin...histoire de garder du jus car pas mal de rendez-vous importants dès fin Juin.